Jazz/World

Absolu plaisir de jazz

par L. Demea

31 octobre 2023

1 min. de lecture

Est-il vraiment nécessaire de rappeler tout le bien qu'on pense des Jeudis du Jazz à Cannes ?

Cette saison débute déjà en force avec Sophie Alour et Anne Pacéo dans les premiers jours de novembre. Elles investiront la scène du Théâtre Alexandre III, dans le cadre du fidèle partenariat avec le festival Jazz Sous Les Bigaradiers, que nous évoquions dans notre numéro d'octobre et qui fait cette année honneur aux dames du jazz. Mais on peut aussi commencer à se projeter sur la date de décembre avec la venue du trio Dock In Absolute, un groupe européen formé entre le Luxembourg, la Belgique, l'Allemagne et la France, composé de Jean-Philippe Koch au piano et à la composition, David Kintziger à la basse et Victor Kraus à la batterie.

Après Unlikely, premier album remarqué par la critique, le dernier qui vient de sortir ce mois-ci, (RE)FLEKT, toujours chez Cam Jazz, confirme l'intérêt pour ce trio. On entend évidemment dans leur musique l'influence des artistes de l'excellent label de Matthew Halsall, Gondwana Records, comme Mamal Hands ou, pour rester dans le trio, Gogo Penguin. Ces derniers que l'on avait pu découvrir au Théâtre Alexandre III dès 2015, avant qu'ils ne signent chez Blue Note et passent en tête d'affiche au Nice Jazz Festival et à Jazz à Juan. On retrouve chez Dock In Absolute ces éléments mélodiques entêtants qui portent vers une forme de transe, mais leur musique tend aussi vers des harmonies classiques, ou même parfois rock. Porté par les compositions magnifiques et le jeu éblouissant de Jean-Philippe Koch, Dock In Absolute crée une atmosphère sonore que j'ai hâte de découvrir sur scène.